Je ne me sentais pas ténébreux, ni veuf, mais les tours abolies, je connaissais. Royaumes engloutis, brûlures de l'enfance, tous ces regards perdus sous le soleil étale des vacances... On a laissé Grand-Mère, et l'été commençait. " Jamais, depuis Colette, je n'avais senti si fort, si présents l'épaisseur de ce temps qui musarde entre présent et passé, rêverie et farniente, le parfum d'une treille, la succession sans drame des heures et des journées qui font et défont les joies simples d'une existence sans éclat. Sensualité et retenue d'une écriture somptueuse qui joue en mineur, sans forcer les effets..., une sonate d'été. " Michèle Gazier, Télérama, juin 1985