Le prestidigitateur chinois Wei Ling Soo est le plus célèbre magicien de son époque, mais rares sont ceux à savoir qu'il s'agit en réalité du nom de scène de Stanley Crawford : cet Anglais arrogant et grognon ne supporte pas les soi-disant médiums qui prétendent prédire l'avenir. Se laissant convaincre par son fidèle ami Howard Burkan, Stanley se rend chez les Catledge qui possèdent une somptueuse propriété sur la Côte d'Azur et se fait passer pour un homme d'affaires, du nom de Stanley Taplinger, dans le but de démasquer la jeune et ravissante Sophie Baker, une prétendue médium, qui y séjourne avec sa mère. Les médiums étaient très en vogue dans les années 1920, époque à laquelle se déroule Magic In The Moonlight. "On tirait toutes sortes d'interprétations de leurs prédictions, indique le cinéaste. D'illustres figures comme Arthur Conan Doyle, auteur de Sherlock Holmes, les prenait très au sérieux. On s'interrogeait notamment sur toutes sortes de phénomènes comme la photographie dite "spirite". Et les séances de spiritisme étaient très répandues." Le plus grand magicien d'alors, Harry Houdini, participait lui-même à ces séances, démasquant le moindre voyant extralucide qu'il croisait sur son chemin. Mais il faut noter qu'il n'était pas tant animé par la volonté de percer à jour l'imposture d'éventuels escrocs, que par le désir sincère de prouver qu'il était possible de communiquer avec les morts. Notes de production