661 Rock (s) Et (s) Variétés (s) Inter (s)

Révélé en 2010 avec la sortie de son premier album, le musicien anglais a rapidement été mis sur le devant de la scène grâce à un style musical étonnant et d'une qualité rare (entre soul, électro et post dubstep) soulignée par plusieurs nominations aux prestigieux prix anglais BBC Sound Of, Critic's choice awards et Mercury prize.

Après The Dreaming, Kate Bush resta silencieuse pendant plus de deux ans, installant son propre studio 48 pistes chez elle. La chanteuse et musicienne, perfectionniste, allait ainsi pouvoir entièrement contrôler sa production, avec succès, comme le montre ce remarquable album. La musique y est plus complexe et les arrangements plus riches que jamais : Bush a passé énormément de temps en studio, expérimentant avec les techniques les plus modernes, mais des titres comme "Running Up That Hill" (un de ses plus grands succès), "Hounds Of Love" ou "Cloudbusting" prouvent que ce n'était pas en vain. Artistiquement et commercialement, cet album (augmenté aujourd'hui de six titres bonus) la fit entrer dans la cour des grands de l'époque, aux côtés de Sting, Peter Gabriel, Phil Collins et autres.

Le groupe californien nous offre une pop ensoleillée qui respire l'Amérique insouciante des fifties/sixties, et rappelle le son des Beach Boys ou des Tornadoes. Produit par Richard Swift, membre du prestigieux label Secretly Canadian, Bigfoot est un album qui rend heureux.

Le rugueux premier album du duo de rockeuses californiennes, dans la lignée de Black Keys ou White Stripes, a été produit et mixé par Lars Stalfors (The Mars Volta). Le groupe tire du blues son expression fondamentale : rythmique, mélodie et signification des textes.

Le premier album de cette jeune artiste écossaise a été réalisé par une flopée de producteurs prestigieux comme Jimmy Hogart (Duffy, Amy Whinehouse), Blair Mackichan (Lilly Allen) ou James Earp.

Valerie June aurait pu être une artiste roots en Amérique au milieu du siècle dernier. En tout cas elle chante souvent comme si c'était le cas, proposant une fusion étonnamment sensible de blues, de folk, de gospel, de soul et de bluegrass rythmée par son irrésistible banjo. La demoiselle à l'allure de sirène sudiste fait ce qu'elle appelle de la "musique roots organique de contrebande". Enregistré dans le studio Easy Eye des Black Keys, à Nashville et produit par Dan Auerbach (The Black Keys) et le producteur Kevin Auguans (Edward Sharpe & The Magnetic Zeros, Florence & The Machine), son premier album est une carte postale sonore de son univers si particulier, porté par une voix au carillonnement stupéfiant, quelque part entre Dolly Parton et Billie Holiday.

Ce deuxième album souligne un éclatant retour aux sources du rock 'n' roll, avec des hymnes évidents mais hachurés de guitares plus brutes et des changements de tempo expérimentaux, amenant une tonalité plus lourde au son du britannique.

Il a créé la surprise et une sensation critique en 2011 lorsqu'il sort son premier album, Will the guns come out ?. Fils d'immigrants palestiniens et philippins, élevé au cocktail molotov du skateboard, du punk et de l'americana des années 50-60, Hanni El Khatib a appliqué à la lettre, jusqu'à des concerts incandescents, un célèbre adage : it's only rock'n'roll. En tournée, Hanni a rencontré dans un bar parisien Dan Auerbach des Black Keys. Après quelques verres de whiskey, ils ont convenu d'enregistrer "quelque chose" dans son studio de Nashville. Le résultat final, c'est un album complet produit par Dan Auerbach : 11 chansons qui permettent à Hanni El Khatib de marquer à son tour l'histoire de la musique rebelle.

Brassant toutes ces influences en un mélange de naïveté et d'instinct, travaillant quotidiennement sur sa guitare, Mélissa s'invente très tôt un style d'accompagnement personnel, très rythmique, et se met à écrire ses premiers textes, composer ses premières chansons. De là ce songwriting résolument contemporain, qui intègre tous ses croisements identitaires, mais au lieu de les afficher en un geste militant, choisit la voie de l'intime, de la confidence - l'aventure d'une parole définitivement libre.

The Lumineers nous offrent un album éponyme plein de fraîcheur. Amateurs de musique folk ou non, les mélodies entraînantes et les jolis textes parfois teintés d'humour sauront vous séduire. Si vous avez aimé le single Ho Hey, vous ne serez pas déçus par les autres titres des Lumineers!

Formé en 1992 sous le nom de Mardi Gras Brass Band, le groupe mené par l'ex-Guru Guru Uli Krug et Jochen Wenz (alias Docteur Wenz) perpétue la tradition des big bands, relevant le genre d'une sauce blues et rock particulièrement piquante. Devenu Mardi Gras.BB en 1999 à la sortie de Alligatorsoup, le collectif alternatif se réduit à un trio pour l'album Introducing the mighty three en 2005. La musique change au fil des parutions, passant du jazz au punk alternatif, du rock à la country sur Zen rodeo (2001). Après 20 années d'existence, le groupe met un terme à sa discographie avec cet opus entièrement constitué de scènes inspirées par les films noirs et le New York des années 1940.

Le 25 Mars 2013 sort le premier album de The Popopopops au titre poétique et imagé : « Swell » (qui veut dire houle et élégant, deux termes qui caractérisent parfaitement la musique des rennais). Depuis leurs débuts, The Popopopops enchaînent les concerts en France (Transmusicales, prix CQFD Le s Inrocks, Zénith, Olympia en support de Skip The Use ) et à l'étranger (Hollande, Allemagne, Russie, Canada...). La réputation qu'ils acquièrent par leur live électrisant ne les détourne pas d'un travail ininterrompu de compositions. Les quatre Rennais signent en Mai 2012 « A Quick Remedy », un EP intense. Ils y affirment ainsi leur identité singulière : celle d'un groupe alliant énergie scénique et audace des compositions. Ces nombreuses expériences ont permis au groupe d'évoluer et de digérer les multiples influences à l'origine de leur vocation, telles que Frank Zappa, Television, TV On The Radio et The Whitest Boy Alive. Les pistes explorées dans l'EP, notamment avec l'hymne « My Mind Is Old », se sont cristallisées pour aboutir à l'écriture de ce premier album. Produit par Tom Peters (Klaxons, Cradle of Filth), Maxime Le Guil (Concrete Knives, Camille, Joey Starr) et par le groupe lui-même, "Swell" est un condensé de ses influences, transfigurées par l'énergie et l'inspira tion du quatuor. Dans la recherche de cette alchimie, le groupe a été accompagné par Mickaël Declerck, leur ingénieur son live et studio, véritable cinquième membre du groupe. Enfin, le groupe pousse la cohérence jusqu'au choix symbolique et intime du portrait en couverture. La photographie prise par Richard Dumas de leur ami Thierry s'impose comme une métaphore de la maturité et de la puissance de ce premier album.

Josh Homme forme Queens Of The Stone Age (QOTSA) à la dissolution de son précédent groupe Kyuss en 1996. Le groupe se distingue rapidement avec ses deux premiers albums ‘QOTSA’ en 1998 et ‘Rated R’ en 2000. En 2002, il explose littéralement avec le succès retentissant de ‘Songs For The Deaf’, album culte et resté depuis véritable mètre-étalon des albums du genre. Les singles ‘Go With The Flow’ et ‘No One Knows’ deviennent rapidement cultes et l’album s’écoule à plus de deux millions d’exemplaires à travers le globe! QOTSA s’apparente plutôt à un collectif tant sa formation évolue au fil des albums, featurings et tournées. Josh est donc accompagné du bassiste Nick Oliveri, de Troy Van Leeuwen, Michael Shuman, Dean Fertita et sur certains titres et tournées de Dave Grohl et Mark Lanegan. Après les succès de ‘Lullabies To Paralyze’ (2004) marqué par le départ de Nick Oliveri, puis ‘Era Vulgaris’ (2007), QOTSA fait une pause qui s’avérera bien trop longue pour tous ses fans.

Après plusieurs rumeurs, QOTSA nous revient enfin en mars dernier avec l’annonce de la sortie de àLike Clockwork sur le label indépendant américain Matador. Ce nouvel album marque le retour de certains membres historiques du groupe : Nick Oliveri à la basse, Dave Grohl à la batterie et Mark Lanegan. Josh, en plus de savoir s’entourer est surtout, au même titre que Jack White, l’un des meilleurs guitaristes et compositeurs rock au monde. Avec le premier single ‘My God Is The Sun’ ou le génial ‘If I Had A Tail’ on retrouve avec bonheur ce son rock pur, loin des modes et tendances éphémères, où les guitares tranchantes répondent à l’une des meilleures sections rythmiques du rock emmenée par Grohl et Oliveri, comme aux plus belles heures de Songs For The Deaf ! Josh est aussi un excellent chanteur et mélodiste, dons qu’il expose pleinement sur cet album avec les très beaux et surprenants titres au piano ‘The Vampyre Of Time And Memory’ et ‘àLike Clockwork’ qui clôture cet opus ou encore sur l’épique ‘I Appear Missing’ et son superbe riff de guitare.

Avec ...Like Clockwork (‘comme sur des roulettes’ en anglais) Josh semble nous dire que son plan a marché, on ne peut lui en vouloir de cette attente tant cet album est jouissif. Ouvert, efficace, à la fois exigeant et accessible, il s’impose comme l’un des meilleurs albums du groupe. Un véritable chef d’oeuvre rock !

Skip The Use tout est dans le nom : Changer les habitudes Cocktail explosif de rock et d’electro, Bloc Party a trouvé son alter ego outre-manche ! Depuis 2009 plus de 200 dates, Skip The Use se forge une réputation scénique d’enfer mené par le charismatique Mat Bastard .

Intimes, lo-fi, déjantées, sexy, drôles, pleines de larmes, déchirantes, parfois tout à la fois, les chansons de cette française explosive ont déjà ému un public nombreux sans aucune parution discographique ! Découvrez ici son premier album...

Cet opus (qui porte le même nom que son label) est son album le plus personnel et assurément le plus réussi depuis sa période sur Island Records (où il avait été signé par Chris Blackwell connu pour avoir produit Bob Marley, Grace Jones, U2). La ressemblance avec son premier album, Maxinquaye, est indéniable même si les morceaux de ce disque sont plus doux.

Pour ce nouvel album, Ezra et Rostam ont mis à l’essai une nouvelle méthode de travail, qui s’est avérée bienvenue et fructueuse. La plupart des titres ont pratiquement eu la même genèse : Rostam envoyait une trame musicale souvent basée sur des lignes de basse, cordes et de batteries afin qu’Ezra puisse écrire des paroles et chanter des mélodies par dessus ; ou à l’inverse, Ezra commençait l’écriture et la composition des titres pour finir à travailler ensemble sur des instrumentaux. Le groupe a ensuite pris la direction de Los Angeles pour travailler sur ces embryons de chansons avec un de leurs amis producteur, Ariel recthshaid, dans un des plus vieux studios de la ville, construit dans les années 30. Modern Vampires Of The City est un album audacieux, le point culminant d’une trilogie commencée en 2008 avec leur album éponyme. Même si ils délaissent ici les influences africaines si chères à leurs débuts, les Vampire Weekend arrivent à se renouveler flirtant même avec les classiques des 60s sur Diane Young. Leur troisième album, Modern Vampires Of The City, va très certainement confirmer leur position.

C'est sans aucun doute le disque le plus attendu de l'année 2013. Deux ans après sa première apparition foudroyante - avec Iron, titre emprunt de lumière au clip déjà légendaire - Woodkid dévoile enfin au monde son tout premier album, élaboré et poli dans le plus grand secret, tout au long de l'année 2012. Quand certains se seraient agenouillés devant le buzz facile, Woodkid alias Yoann Lemoine, 29 ans, a choisi d'inverser les conditions de l'exercice, prenant encore une fois toute l'industrie du disque à revers.