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Si Etienne Daho avait sublimé les compositions acoustiques de la chanteuse sur Places, il fallait un nouvel orfèvre capable de faire passer ses titres à l'électrique, à amener un son que Lou avait très précisément en tête : un folk-blues lourd, cinématographique, profond et lumineux. C'est auprès de Taylor Kirk, l'artiste se cachant derrière le pseudonyme de Timber Timbre, qu'elle l'aura trouvé. Lou et Taylor se sont enfermés au studio Hotel2Tango à Montréal afin de co-réaliser ces onze titres qui composent le disque.

Le groupe naît à Wellington, capitale de la Nouvelle-Zélande. Fat Freddy's Drop comprend le DJ et producteur Fitchie (né Chris Faiumu), le joueur de claviers Dobie Blaze (Iain Gordon), le chanteur Joe Dukie (Dallas Tamaira), le guitariste Jetlag Johnson (Tehimana Kerr) et une section de cuivres (trompette, saxophone, trombone). Cette formation mélange allègrement jazz, funk, dub, reggae et soul sans que leur musique sonne comme un fourre-tout déstructuré. Au contraire, elle reprend le meilleur de chacun de ces styles pour en livrer une synthèse fraîche, moderne et diablement originale.

Quatrième album solo pour la voix et la guitare du mythique groupe Pink Floyd.

Deuxième album de Luis Clara Gomes entre funk, rock garage et musique brésilienne. Des percussions aux synthés, Elsewhere est résolument fait pour le dancefloor.

Après dix ans passés hors des studios, les six mancuniens sont de retour avec ce neuvième album (dixième si l'on compte Lost sirens paru en 2013), mélangeant les codes de la dance music à ceux de la new-wave. Les membres du groupe ont toujours été friands de participations à de nombreux "side projects" et carburent aux collaborations. Pas étonnant donc de retrouver ici divers artistes ayant croisé leur route. Iggy Pop, Elly Jackson (La Roux) et Brandon Flowers (The Killers) ont prêté leur voix à différents titres alors que Tom Rowlands (Chemical Brothers) en a réalisé deux. Malgré les changements (nouveaux collaborateurs, nouveaux membres), il y a également une certaine continuité. Peter Saville, l'artiste en résidence de Factory Records et l'homme responsable de l'identité visuelle avantgardiste du groupe au cours des trente-cinq dernières années s'est une fois de plus chargé de la pochette de l'album.

Groupe des plus novateurs de la fin des années 70 s'attachant à faire tomber les barrières des genres, les provocateurs post-punk de The Pop Group reviennent avec leur premier album studio en 35 ans. Citizen zombie a été produit par Paul Epworth, l'un des plus grands noms de la pop (Adele, U2, Florence & The Machine) récompensé par plusieurs Grammy et Academy Awards.

De leur ville natale de Reims jusqu'à New York en passant par Paris et Londres, Guillaume Brière et Benjamin Lebeau peuvent se vanter d'avoir travaillé avec la moitié de la planête électro. Tour à tour compositeurs, producteurs ou remixeurs, ils donnent ici une suite logique à leur tube planétaire Time to dance. Cet album est une collection d'hymnes aux années 90 où coldwave, britpop, techno et abstract hip-hop se croisent pour former une nouvelle pièce maîtresse. Une richesse musicale sidérante qui fait l'identité si particulière du duo français.

Après des débuts très prometteurs chez Kitsuné qui lui ont permis de se faire un nom auprès des prescripteurs, le trio anglais a réussi à conquérir l'Europe grâce à son imparable single, King.

CNBLUE (Code Name Blue) est un groupe de K-Pop/Rock composé de quatre membres et produit par FNC Entertainment (anciennement FNC Music) tout comme le groupe FTISLAND d'où de nombreuses allusions à ce dernier. Il n'est d'ailleurs pas rare de surnommer CNBLUE les "Second FTISLAND" à cause du style musical assez similaire.
Avant de débuter officiellement en Corée du sud, les garçons ont démarré une carrière au Japon en tant que groupe indépendant. Ils y ont réalisé de nombreuses performances de rue et ont sorti leurs premiers disques tels que Now or Never.

Fan Club : le fan club officiel de CNBLUE se nomme "Boice" et leur couleur est le bleu.

Deux ans après The next day, l'artiste anglais présente son vingt-huitième album studio. Pour concevoir ce disque, David Bowie s'est enfermé au studio Magic Shop à New York, en compagnie de musiciens jazz locaux. Une réunion qui a mené, d'après le Times, à la conception d'un des albums les plus "étranges" du Thin White Duke. Le journal britannique décrit ainsi l'album comme une "longue jam-session de jazz mélangée à des sections rythmiques puissantes dignes des groupes allemands des années 1970 comme Can ou Kraftwerk".

Découverte dans les archives de Sony Music, l'oeuvre fondatrice de Jeff Buckley totalement inédite comprend des reprises de Bob Dylan, Sly & the Family Stone, les Smiths, Led Zeppelin et bien d'autres. Ces dix titres (pour la plupart enregistrés dans le Studio Shelter Island de Steve Addabbo en février 1993) n'ont pas été entendus pendant plus de deux décennies. Découverts pendant les recherches effectuées pour le 20e anniversaire de l'album Grace, les enregistrements de You and I sont une révélation, un portrait intime de l'artiste interprétant des reprises et des créations originales et nous laissant entendre toute sa sensibilité. Les chansons révèlent l'éclectisme du talent extraordinaire et des goûts musicaux de Jeff Buckley. Deux titres originaux viennent en complément : le tout premier enregistrement studio de sa chanson phare Grace et Dream of you and I, une chanson mystérieuse et envoûtante qui façonne l'ambiance profondément intime et personnelle de l'album.

Suivant son père à travers ses déplacements professionnels la musicienne a grandi entre l'Europe, l'Afrique et le Moyen-Orient et telle est sa musique, voyageant entre pop, électro, reggae et soul.

Les trois amies mélomanes originaires de Seine Saint Denis, dévoilent un premier album de dix titres qui inclut neuf reprises à la sauce L.E.J ainsi qu'un titre inédit.

Le premier Juillet 2011, Montreux était le théâtre de la rencontre de deux maîtres de la guitare, Carlos Santana et John McLaughlin, pour un concert. Depuis des années, ces deux musiciens sont des habitués du fameux festival helvétique mais c'était la première fois qu'ils s'y produisaient ensemble lors d'un même concert. Le spectacle contient la plupart des titres de leur célèbre album de 1973 Love devotion surrender, mélangés à leurs grands classiques. Cette soirée est un symbole de virtuosité musicale et de spiritualité, deux traits qui résument parfaitement l'approche de ces deux géants de la musique.

Ce dixième album studio du groupe fait suite à The something rain (2012). Il s'avère être le plus ambitieux, varié et élaboré long format du groupe culte anglais. Tindersticks a toujours joué sur les nuances pour de grandes différences. Une finesse et une richesse incroyable qui montre que le groupe après 20 ans de carrière arrive toujours à surprendre. On retrouve même des cuivres et rythmes quasi afrobeat, des lignes de basses funky qui se mêlent à la voix de crooner de Stuart A Staples. Sur l'album, deux duos : Jehnny Beth (Savages) et l'amie chère et disparue Lhasa De Sela. The waiting room est aussi un ambitieux projet de film collaboratif réalisé avec le Festival du court métrage de Clermont Ferrand et la Blogothèque. Claire Denis, Pierre Vinour, le brésilien Gabriel Sanna participent à la réalisation de ce moyen métrage d'une beauté bouleversante.

Le groupe nantais, qui avait déjà remporté les suffrages de la critique suite à ses premiers enregistrements et mis tout le monde d'accord lors de la tournée qui avait suivi le premier album, remet les compteurs à zéro avec Genuine feelings. Confortablement guidé par un groove rock à toute épreuve, l'auditeur est confronté à la dialectique entre une guitare rythmique saturée au jeu vintage mais sauvage et une autre, lead au sens classique, qui tape aussi bien dans le registre du chorus garage que dans celui du mur shoegaze bruitiste.

Ce quatorzième album studio est un disque audacieux, poétique et incisif, qui démontre tout le talent et la palette d'influences musicales des californiens, ajoutant à leur carrière l'un de ses meilleurs chapitres. Du rock débordant de guitares électriques bravaches, de percussions mordantes et d'énergie séductrice sur Pink balloons à l'hymne pop ensoleillé Shine, en passant par la magnifique balade intimiste soul Deeper and deeper, un bijou acoustique d'introspection quasi-murmuré co-écrit avec le guitariste Michael Ward, Call it what it is s'avère être à la fois le plus vulnérable et le plus joyeux des albums de Ben Harper, célébrant sa réunion tant attendue par les fans avec The Innocent Criminals, aujourd'hui plus proches que jamais.