Dans ce roman l’auteur recueille la confession de Lazare devenant sous le regard complaisant du mari l’amant fougueux de sa femme, venue des steppes du Kazakhstan. Et comment ce marivaudage ludique tourne à la rivalité démente. Dans un décor qui évoque Simenon et Jean Vigo, une histoire magistralement menée. « La rivière serpentait entre les vallées de Franche-Comté, dans un paysage recouvert d’immenses forêts, des forêts denses, de sapins sombres et de feuillus, jalonnées de villages où se dressaient de belles maisons en encorbellement. Le lit du Doubs s’élargissait et se rétrécissait, encaissé entre les parois de falaises empanachées de pins. »